L'ÉQUIPE
LOÏC MARLES
Décorateur de cinéma où il collabore notamment avec Lucas Belvaux (Pas son Genre, Chez Nous) puis accessoiriste sur les plateaux de théâtre où il croisera la route d'Alexis Hazard (grande illusion), Loïc Marles foule les planches de la scène pour la première fois en tant que comédien dans les cabarets.
Il y découvre l'art clownesque dans sa forme la plus brute et décide de s'y former au sein de la Compagnie du Moment (Vincent Rouche) et au Théâtre du Faune (Fred Robbe) tout en continuant de pratiquer le Théâtre Classique avec la Compagnie La Machine Infernale.
Il crée son premier clown avec Julien et Matthias Cadez pour les besoins du spectacle musical « Les Virtuoses ». S'en suivront 200 représentations parisiennes au Théâtre des Nouveautés et au Théâtre Fontaine, et deux tournées dans toute la France.
En 2018, Loïc prend son envol en rejoignant la Compagnie Arokaria où il écrit, met en scène et interprète le spectacle jeune public "Bigfoot, ramdam à la belle étoile" qui reçoit en 2021, le prix du public du festival jeune public d’Hardelot.
En 2021, en pleine crise sanitaire, c'est avec le soutien de l'Espace François Mitterrand de Bully-Les-Mines que le laboratoire d'expérimentation autour des personnages de la Marluche et du clown Bijou amène, naturellement, le comédien-metteur en scène à présenter son premier seul en scène.
AURÉLIE RAMAT
Après l’obtention de son diplôme du Conservatoire d’Art Dramatique et de sa licence Arts du spectacle en 2015, Aurélie multiplie d’abord les jeunes publics avec de nombreuses compagnies de la région Hauts-de-France.
En 2017, elle participe à un travail choral dans une adaptation du texte Victoires de Wajdi Mouawad par la Troupe Quai 6. Elle découvre l’éducation populaire et rejoint l’équipe des CEMEA en Avignon pour y encadrer des ateliers de pratique théâtrale et des temps de médiation culturelle. Fin 2018, elle rejoint l’équipe d’Au-delà du Seuil pour un théâtre forum sur les thèmes de l’égalité hommes-femme et du handicap.
Depuis septembre 2020, Aurélie met en scène son projet CAPSULES au sein du Collectif Cris de l’Aube. Elle est également comédienne dans les projets Parmi vous, Trois fois 12/14 et Carte Mémoire. Elle relève le défi de la création d’un bouffon dans Pas tout à fait HAMLET (en 5 jours). En 2021, elle rejoint la compagnie Théâtre Andronicus pour Monstre, une adaptation de Frankenstein de Mary Shelley.
Depuis fin 2022, elle travaille avec Loïc Marles dans un duo de personnages mal assortis entre une jeune femme peu habituée aux relations humaines et à l’extérieur, et La Marluche.
ANTHONY COUDEVILLE
Anthony base l'intégralité de son travail sur l'Humain, ses conflits intérieurs, les sentiments profonds qui le traversent, et son rapport au monde. Il traite alors ces thèmes existentiels avec une approche sensitive du plateau et un questionnement majeur sur la place du public. Il est aujourd'hui co-metteur en scène du spectacle AMOUR ou Ce qu'il y a de particulier chez moi et que l'on retrouve chez vous et comédien pour plusieurs créations du Collectif Cris de l'Aube. Il joue également dans Monstre du Théâtre Andronicus et dans Lune Jaune avec le CaBaret GraBuge.
En 2013, il crée le Collectif Cris de l'Aube avec Charly Mullot, qu'il rencontre lors de sa licence Arts du spectacle à Arras, après avoir obtenu un baccalauréat option théâtre et une formation au conservatoire de Douai. C'est durant cette formation qu'il crée son premier spectacle : Expérience sensible, qu'il aura la chance de jouer dans plusieurs festivals en France et au Maroc. Il joue en parallèle avec la compagnie Théâtre Tiroir, et, à 21 ans, l'expérience qu'il a acquise lui permet de rejoindre des projets d'envergure et de jouer, par exemple, Dionysos dans "Les Bacchantes" (Euripide) par le CaBaret GraBuge. La même année, il a la chance de partir pendant un mois en tournée au Maroc. En lien avec toutes ces activités artistiques, Anthony rejoint l'équipe des CEMEA en Avignon pour y diriger des ateliers de pratique théâtrale et des temps de médiation culturelle.
ROMAIN LAMIRAND
Éternel homme de l’ombre, il préfère l’arrière au devant de la scène. Bénévole pour de nombreuses associations, c’est un couteau suisse du monde associatif : « expert en rien, mais pas trop mauvais en tout ».
Plutôt que créer un spectacle ou se produire sur scène, il préfère porter des trucs, tenir la buvette ou faire de la paperasse pour le compte des autres. Du micro-événement autogéré, au festival accueillant des dizaines de milliers de spectateurs par jour, ou aux coulisses d’une scène nationale, il est à l’aise partout et prête main-forte à de nombreuses structures.
Un intérêt qui le poursuit également dans le cadre de sa vie professionnelle. Concepteur-rédacteur pour une collectivité, il change parfois sa plume de communicant pour celle de journaliste et suit avec intérêt la vie culturelle locale.
Donc quand on lui a proposé de prendre part à l’aventure des Studios Atrébates, pour mettre au service de ceux qui en auraient besoin son temps, ses bras ou ses compétences, il a dit : « Allez ! ».